PROVENANCE : L’Hospitalet-du-Larzac (Aveyron), découverte en aout 1983 à La Vayssière, site de la nécropole gallo-romaine, sur une urne funéraire.
DESCRIPTION : Deux fragments d’une tablette de plomb opisthographe.
DATATION : Fin Ier siècle ap. J.- C..
LOCALISATION : Musée de Millau.
BIBLIOGRAPHIE : M. Lejeune‑L. Fleuriot‑P.‑Y. Lambert-R. Marichal‑A. Vernhet, Le plomb magique du Larzac et les sorcières gauloises, Paris, 1985 ; M. Lejeune, Textes gaulois et gallo‑romains en cursive latine, EC, XXII, 1985, 95‑177 ; K.‑H. Schmidt, Zum Plomb du Larzac, Celtic Language, Celtic culture, 16‑25.
Trad. M. Lejeune‑L. Fleuriot‑P.‑Y. Lambert-R. Marichal‑A. Vernhet :
I a. « Envoie le charme de ces femmes contre leurs noms ci‑dessous ; cela est un charme de sorcière ensorcelant des sorcières. O Adsagsona, regarde deux fois Severa Tertionicna, leur sorcière de fil et leur sorcière d'écriture, qu'elle relâche celui qu'elles auront frappé de defixio ; avec un mauvais sort contre leurs noms, effectue l'ensorcellement du groupe ci‑dessous (Douzaine de noms féminins). »
I b. « que ces femmes ci‑dessus nommées, enchantées, soient pour lui réduites à l'impuissance »
II a. « tout homme en fonction de juge, qu'elles auraient frappé de defixio, qu'elle annule la defixio de cet homme ; qu'il ne puisse y avoir de sorcière par l'écriture, de sorcière par le fil,de sorcière donneuse, parmi ces femmes, qui sollicitent Severa, la sorcière par l'écriture, la sorcière par le fil, l'étrangère. »
II b. « Aia, Cicena, qu'elle n'échappe pas au mal de l'ensorcelée. »
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